Rénovation d’une paire d’immeubles de logements de 1908

Les deux bâtiments sont identiques.

Le projet prévoit une isolation des murs en moellons par l’extérieur avec du crépi isolant type hagatherm 3 cm afin de préserver les nombreuses modénatures. Le crépi aérogel a été exclu car une étude environnementale relève que l’emploi d’aérogel induisait un risque accru de pollution des sols. L’isolation par l’intérieur a été écartée en raison du risque de condensation au niveau des têtes de solives, qui peut éventuellement provoquer du pourrissement.

Sont aussi prévus: le remplacement des fenêtres par du triple vitrage, l’isolation des caissons de stores, l’isolation des embrasures par l’intérieur, l’isolation du plafond des caves et l’aménagement d’appartements dans les combles.

Ces dernières respecterons alors les exigences pour les constructions neuves, tandis que la partie transformée dépasse légèrement la limite pour les besoins de chaleur pour le chauffage en rénovation et font l’objet d’une demande de dérogation.

Globalement, le projet respecte les exigences Minergie avec 15% de marge (besoins en énergie finale sans PV et indice MKZ).

La stratégie de rénovation est similaire à celle proposée par la DIREN et la DGIP dans sa fiche TypoRENO n°F2.

Les graphiques ci-dessous comparent les impacts environnementaux des variantes. Les coefficients d’énergie primaire réels ainsi que le rendement des installations ont été pris en compte.

Les variantes de rénovation d’enveloppe et d’installations techniques permettent toutes une importante réduction de besoin en énergie primaire et en rejets de gaz à effet de serre. Au point de vue environnemental, le pire serait de ne rien faire.

En termes d’énergie primaire, la variante CAD est meilleure que la variante PAC sur sondes, qui elle-même est meilleure que la variante gaz. En termes de rejets de gaz à effet de serre, l’ordre s’inverse entre le CAD et la PAC : cette dernière devient significativement meilleure.

Le solaire photovoltaïque (200 m²) génère une amélioration significative, surtout en termes d’énergie primaire.

Le crépi type aérogel (enveloppe thermique V1.2) génère, par rapport au crépi Hagatherm (enveloppe thermique V1.3) une amélioration un peu moins marquée que le solaire photovoltaïque.