Thème(s)
Type(s)
Catégorie(s)
Mandant
Partenaire(s)
Descriptif des bâtiments
Le projet porte sur l’assainissement énergétique complet des immeubles sis chemin du Levant 1, 3 et 5 à Lausanne.
Les bâtiments sont des immeubles de logement construits dans les années 1950.
Les entrées n° 3 et 5 sont contiguës et s’élèvent sur 4 étages. Une galette abritant un restaurant et des locaux commerciaux font le lien avec le bâtiment n°1 qui s’élève sur 5 étages.
Chiffres clé
Adresse | Affectation | Nb étages | SRE |
LEV 1 | Habit collectif | Rez + 4 | 1527 m2 |
LEV 1 | Restaurant | Rez | 168 m2 |
LEV 3-5 | Habitat collectif | Rez + 3 | 1705 m2 |
Résumé du projet
Le projet prévoit l’assainissement complet de l’enveloppe thermique afin d’atteindre des besoins de chaleur pour le chauffage approchant les performances des constructions neuves.
La production de chaleur principale, actuellement effectuée par deux chaudières à mazout en fin de vie doit être remplacée par un système si possible basé sur les énergies renouvelables (chaudière à pellets, pompes à chaleur ou chauffage à distance).
La ventilation est actuellement assurée par une aspiration centralisée vétuste ou par boisseaux à tirage naturel ainsi que par l’ouverture manuelle des fenêtres. Le projet prévoit l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée, type simple flux, pour les appartements et d’une nouvelle gaine de ventilation pour la cuisine du restaurant.
Besoins de chaleur pour le chauffage (Qh)
[kWh/m2.an] | ||
Valeur projet | 27.8 | |
Limite légale | 41.9 | |
Valeur avant rénovation | 113.8 |
Comparaison des variantes de production de chaleur
Les indicateurs retenus afin de comparer les variantes sont :
- Les impacts environnementaux (consommation d’énergie primaire et rejets de gaz à effet de serre) ;
- Les coûts (investissement, entretien, énergies) ;
- Les autres considérations générales.
Synthèse et recommandations
Il apparait que la variante gaz est la moins coûteuse et la moins risquée au point de vue technique. Elle présente toutefois un bilan environnemental mitigé, et sa mise en œuvre marquerait une occasion manquée de contribuer à l’affranchissement du territoire vis-à-vis des importations d’énergies fossiles en général, et de gaz en particulier.
Les variantes PAC et pellets présentent des coûts d’investissement initiaux similaires. La variante PAC possède l’avantage de ne pas émettre de particules fines, du moins localement. La problématique de l’acoustique nécessite un soin particulier (positionnement des grilles d’entrée et de sortie d’air en toiture, amortisseurs de bruits aériens et solidiens), mais elle est maîtrisable. La PAC n’est pas naturellement adaptée au chauffage à haute température, ce qui affaiblit son rendement, et la rend à peine plus intéressante que les variantes à fossiles sur le plan environnemental.
La variante pellets comporte la problématique des émissions de particules fines, mais, comme pour le bruit avec la variante PAC, la problématique est maîtrisable, et cela au moyen de filtres et d’un suivi d’exploitation. De même, la problématique du stockage des pellets, si elle représente un surcoût, est maîtrisable. La variante nécessite globalement un suivi plus important que les autres, en raison, comme on l’a vu, du suivi d’exploitation, mais aussi du décendrage et de la gestion de l’approvisionnement. Elle présente un bon bilan environnemental. Enfin, pour ce qui est de la sécurité de l’approvisionnement en pellets, il est aujourd’hui difficile d’imaginer qu’elle ne soit pas du même niveau que celle de l’électricité, du gaz, ou du mazout ; toutes les énergies connaîtront certainement les mêmes tensions à l’avenir.
Thème(s)
Type(s)
Catégorie(s)
Mandant
Partenaire(s)
Chapitres